Cet article de blog a été publié à l’origine sur ce site web et a déjà été mentionné par WeeklyOSM.
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Renforcement de l’approche méthodologique
Dans le billet précédent consacré à la cartographie des dommages du bâti à Mayotte, j’annonçais vouloir comparer ces dommages évalués dans OSM à partir d’imageries Pléiades post-désastre avec d’autres jeux de données et de promouvoir la réplication de l’exercice cartographique, ce qui implique de présenter la démarche et ses résultats.
Dans cette double perspective, je me suis rendu compte qu’il serait utile de disposer de statistiques plus détaillées que celles montrées dans le tableau de bord produit jusqu’à présent en intégrant à la fois un nouvel indicateur, un rapprochement méthodologique et une autre échelle territoriale. Dans la base PostgreSQL de l’IFL consacrée à Mayotte, j’ai ainsi décidé de :
- calculer la fraction des bâtiments évaluables sur les imageries Pléiades post-désastre, c’est-à-dire ceux qui sont visibles sur au moins l’une d’entre elles, ce qui exclut ceux qui sont malheureusement toujours masqués par la couverture nuageuse
- considérer les bâtiments OSM sur les zones d’évaluation Copernicus qui sont sans intersection avec un point EMSR780 comme étant non endommagés, afin de pouvoir faire une comparaison directe classe à classe avec la méthodologie BAR adaptée à OpenStreetMap. Ce n’est certes pas toujours vrai, lorsque les points EMR780 sont décentrés au point de ne pas intersecter le bâtiment OSM qui leur correspond, mais ces cas sont rares.
- désagréger les indicateurs au niveau des 17 communes de Mayotte, afin de visualiser l’hétérogénéité des dommages sur le territoire