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Trekking urbain "recycling"

Posted by oldnab on 20 July 2025 in French (Français).

RETEX : mon trekking urbain recyclage

à suivre peut-être :

  • entrée de journal(à venir) : les choix de tag pour ce trekking
  • entrée de journal (à venir) : Questions existentielles sur ma rencontre avec panoramax

Le contexte

Depuis avril 2025, je découvre OSM et cherche à contribuer sur ce que je peux. Autant dire que j’en apprends tous les jours sur le mapping OSM (merci WIKI, forum et autres contributeurs).

En m’intéressant au voisinage, j’ai ajouté à OSM un point d’apport volontaire (collecte de déchets recyclables - pas toujours -) à 800m de chez moi. J’ai alors découvert que l’intercommunalité locale avait une application recensant une partie importante des points de collecte et me suis demandé s’il était envisageable légalement et techniquement de les récupérer, puis si c’était conforme à l’esprit OSM.

Le forum m’a rapidement (et gentiment) recadré (quand je vous dit qu’avec 2 mois d’OSM derrière moi, j’en apprends plein tous les jours) :

  • récupérer des données d’une base de données via son site Web est bien évidemment illégal si aucune mention explicite de license ad hoc n’est faite
  • même si une license sympathique est exprimée (ce qui n’est pas le cas ici), encore faut-il qu’elle soit compatible avec ODBL pour l’insérer dans OSM.

Ce qui m’a conduit à deux axes d’action parallèles :

  1. Obtenir une solution pérenne à partir d’une base opendata, et donc :

    • essayer de convaincre l’intercommunalité de publier ses données idéalement sur www.data.gouv.fr,
    • essayer de la convaincre de rendre cette publication pérenne (et donc d’en faire un export à chaque changement)
    • essayer de voir comment, théoriquement, pouvoir exploiter ces données (suffisance, correspondance d’attributs, détection de doublons, traitement des conflits entre les données opendata et les données terrains - qui peuvent aussi bien être meilleures que simplement mal rentrées -) .
    • trouver comment et qui pour importer ces données
    • voir s’il est possible de faire cela avant 2035.
  2. entamer un mapping manuel par moi-même en consultant le terrain (la vérité de base d’OSM)

Il se trouve par ailleurs que depuis que je suis retraité, j’aime marcher sur itinéraires cool (max par jour : 10-30 km, 600m D+ , sans passages techniques) et je connais pas mal de sentiers de ma région.

Et voilà comment est né mon trekking urbain recyclage

Objectif et organisation

La quantité

Il m’a semblé initialement compter 284 PAV (Points d’apport volontaire) sur le périmètre de l’intercommunalité, ce qui m’a paru aisé à faire d’ici la fin de l’année. Dans la pratique, je me rends compte que je me suis complètement trompé et que c’est plutôt de l’ordre de 650 lieux comptant de 2 à 8 points distincts chacun. On serait donc plutôt autour de 2000 ou 3000 noeuds à entrer.

Ils sont répartis sur une soixantaine de communes, dont certaines en comporteront près de 250.

La locomotion

L’idée m’a effleuré un moment de faire un quadrillage en voiture avec une prise d’images droite et gauche (je n’ai pas de caméra 360 à mettre sur mon toit de voiture) à partir desquelles il serait envisageable de faire l’alimentaton manuelle de OSM. Mais j’ai très rapidement écarté cette hypothèse :

  • Ce n’est pas très “fun” et n’aurait probablement pas mérité un article dans mon journal OSM
  • Beaucoup de PAV sont orientés de telle sorte que le container est dos à la rue et donc une image à partir de la rue ne permet pas d’identifier le type de dépôt que chaque container accepte et encore moins d’identifier la référence du container.

J’ai aussi écarté les quadrillages en étant monté sur des engins dangereux pour mon âge 😉 (skateboard, rollers, trottinettes) ainsi que (ce qui est plus discutable peut-être) le quadrillage à vélo.

L’idée est donc d’organiser des mappings de zones urbaines à pied par boucles (avec déplacement pour aller au départ en voiture - 100% électrique).

Que relever

L’objectif est de relever les points d’apport volontaire (PAV), très majoritairement en containers semi enterrés ou posés sur le sol. Comme leur localisation existe sur une application GPSEO, cela me permet de préparer des itinéraires adaptés et de viser probablement une certaine exhaustivité.

Par ailleurs, avant même de démarrer, on m’a demandé d’alimenter panoramax avec les photos des différents points (voir ma [future] entrée de journal Questions existentielles sur ma rencontre avec panoramax).

Donc il faut passer devant chaque point, le repérer, le photographier, puis en différé alimenter OSM et Panoramax.

Je me suis aussi posé la question de combiner cela avec d’autres relevés :

  • StreetComplete paraissait un très bon candidat mais un premier essai a rapidement montré que c’était très chronophage et consommateur de batterie. En milieu urbain (sa cible), j’ai passé mon temps sur les revêtements de rue, les caractéristiques des passages piétons et les bancs des arrêts de bus. Je sais que je pourrais écarter certaines quêtes mais j’ai préféré écarter StreetComplete pour ce trekking (ce qui ne m’enpêche pas de l’utiliser à d’autres occasions moins ciblées).
  • Comme j’utilise OsmTracker pour pointer les PAV, je me suis aussi dit que je pourrais juste noter dans OsmTracker un tas d’autres objets et de laisser d’autres contributeurs les entrer dans OSM à partir de ma trace. Cela ne prendrait pas trop de temps et pas plus de batterie (puisque j’utilise déjà OsmTracker). Je n’ai pas mis en oeuvre cette idée car j’ai pensé que sans photo, le mapping de ces objets serait trop sommaire et je n’avais pas envie de photographier chacun d’entre eux. J’ai peut-être eu tort sur ce point (et pourrais changer d’avis avant la fin).

En pratique, j’ai fait une exception pour les bouches à incendie rencontrées (et donc, pour le coup, pas exhaustives car rencontrées uniquement sur les quadrillages à cible PAV) : je marche assez souvent tête baissée et ne peux pas les rater (rouges en général et en dessous d’un mètre). Donc, pour elles : tag OsmTracker + photos (destinées à mon mappage à postériori). Je ne verse pas ces photos sur Panoramax (mais les conserve au cas où je découvrirais après coup que c’est opportun).


Ces entrées RETEX (retour d’expérience) dans mon journal font état de mes choix de débutant, mes hésitations, mes questions. Ces textes n’engagent que moi et ne sont pas des entrées de WIKI. Plusieurs de ces choix ont été évoqués sur le forum France, mais pas tous. Je reste bien sûr ouvert à tout commentaire et n’ai aucunement la prétention de donner ici des recommandations.


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